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Le CPER ECRIN

Le projet CPER Climibio vient de se terminer et laisse place à ECRIN, qui approfondira les thèmes de recherche tout en renforçant les liens avec les acteurs territoriaux et économiques régionaux.

Les objectifs d'ECRIN

Le projet CPER ECRIN (Environnement Climat – Recherche et Innovation) pour la période 2021-2027 regroupe 36 partenaires dont 26 laboratoires de recherche de la région Hauts-de-France. Ses objectifs sont de mieux comprendre en quoi le changement climatique et, plus largement, les changements environnementaux (qualité de l’air, de l’eau…) liés aux activités humaines, affectent notre santé et la biodiversité. Son approche repose sur l’observation des modifications de notre environnement pour proposer des mesures adéquates d’adaptation ou d’atténuation et faciliter la transition énergétique et environnementale (innovations technologiques, politiques d’aménagement du territoire, accompagnement de nouvelles pratiques collectives ou individuelles).

Un consortium unique

Le projet ECRIN bénéficie des acquis des projets environnementaux antérieurs permettant aujourd’hui de constituer un consortium unique de laboratoires reconnus à l’échelle nationale, européenne et mondiale. Cette démarche scientifique pluridisciplinaire allie recherche fondamentale de premier plan, interaction avec les acteurs territoriaux et stratégie de transfert d’innovations vers les entreprises. Cette nouvelle dynamique permet de couvrir des champs disciplinaires allant de la physico-chimie à la santé, de la biodiversité à l’urbanisme en passant par les sciences humaines au cœur de nos transitions.

Le programme de recherche

ECRIN est structuré en quatre volets visant à :

  • mieux caractériser la physico-chimie des environnements urbains (effet des transports, des industries et des bâtiments) mais aussi péri-urbains et ruraux (effet des sources lointaines et proches, d’origine naturelle et agricoles) ;
  • proposer des mesures d’atténuation et d’adaptation appropriées à chacun de ces contextes sociétaux (changements de comportement, de mode de transport…) ;
  • en évaluer l’impact sur la santé humaine (par des approches épidémiologiques, mais aussi expérimentales), et sur les services écosystémiques (par exemple qualité de l’eau, service de pollinisation…) ;
  • renforcer les interactions avec les acteurs territoriaux et les transferts d’innovation vers le secteur privé, par des appels à projets en partenariat avec l’industrie en vue de développer des technologies innovantes dans une stratégie de haute performance environnementale.

Pour en savoir plus, accéder au site dédié à ce projet.